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Vie démocratique
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84, rue du Sacré-Cœur
Charlemagne (Québec)  J5Z 1W8
Fière de son histoire et de son identité, Charlemagne possède un esprit chaleureux et convivial où les citoyens représentent les principaux acteurs de la communauté. Située au confluent des rivières L’Assomption, des Mille-Iles, des Prairies et du fleuve St-Laurent, Charlemagne occupe un territoire de près de 2,08 km carrés entre les villes de Lachenaie et Repentigny.
Son histoire légale débute en 1906 quand Charlemagne s’érige officiellement en municipalité. Son histoire populaire remonte toutefois à 1870, lors de l’établissement du village initial.
Dès 1669, sieur Charles Aubert de la Chesnaye, propriétaire de la partie de la seigneurie de Repentigny appelée « seigneurie de Lachenaie », concède à 5 censitaires, des frères de deux familles (Goulet et Beaudoin), la plupart des terres de l’actuel territoire de Charlemagne. Après 170 ans de colonisation, il y a 7 familles de paisibles agriculteurs et quelques voyageurs de passage qui peuplent ce qui deviendra plus tard Charlemagne.
À partir de 1867, la construction du moulin à scie de L’Assomption Lumber Company attire près de 200 travailleurs de l’industrie du bois. Ils habitent les logements de la compagnie ou achètent des places sur des terres voisines pour y construire leur résidence. Un village vient de naître, mais les services et infrastructures sont manquants en raison de son emplacement aux extrêmes limites de 3 municipalités : Lachenaie, Saint-Paul-l’Ermite et Repentigny.
Antoine Champagne, propriétaire d’une terre, et Félix Séguin, marchand, prennent l’initiative de faire rattacher à une seule municipalité le territoire entier, de lui donner un nom ainsi que de le doter d’une école et des autres services nécessaires à un véritable village. Les terres appartenant à Lachenaie et l’ile Vaudry appartenant à Repentigny sont finalement annexées à Saint-Paul-l'Ermite. Dorénavant, tout le territoire du nouveau village fait partie de cette municipalité et ses habitants reçoivent leurs services religieux de cette paroisse.
Le tandem Champagne-Séguin choisit le nom de Charlemagne en l’honneur du grand empereur médiéval qui introduisit les écoles publiques en France. Dans la même voie, une nouvelle école est érigée vers 1875-1876 sur une partie de la terre d’Antoine Champagne et est rattachée à la commission scolaire de Saint-Paul-l’Ermite. Le village se développe rapidement pendant une quarantaine d’années. Il est le reflet d’une vie économique et sociale bien équilibrée. Des commerces variés fournissent tous les services nécessaires à la population et profitent de l’emplacement stratégique de Charlemagne dans la région.
D'ailleurs, les panneaux du circuit patrimonial sont une référence à la genèse de l'histoire de Charlemagne : le moulin à scie. Voir Circuit patrimonial
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Vers 1905, le village s’est considérablement développé et ses habitants considèrent qu’il est temps d’en faire une municipalité distincte, séparée de Saint-Paul-l’Ermite. Suite à une pétition signée par les deux tiers des propriétaires du village, le gouvernement provincial décrète Charlemagne nouvelle municipalité le 13 novembre 1906. L’histoire légale commence avec ce décret près de quarante ans après la naissance du village.
Jusqu’en 1909, les Charlemagnoises et Charlemagnois reçoivent les services religieux de la paroisse de Saint-Paul-l’Ermite, mais dès février 1906, ils réclament leur propre église dans une requête à L’Archevêché de Montréal. L’église Saint-Paul-L’Ermite, située à environ 3 kilomètres, manque de place pour la croissante population de Charlemagne et les chemins rudimentaires sont difficilement praticables en certaines périodes de l’année.
Leur demande approuvée, la nouvelle paroisse Saints-Simon-et-Jude est créée en 1910. On y construit d’abord une petite chapelle puis finalement une plus grande église pour la population toujours grandissante. Tout est désormais en place pour que le village soit autonome et s’épanouisse.
Malgré des périodes difficiles comme la Première Guerre mondiale (1914-1918), la Grande Dépression (1929-1939) et la Seconde Guerre mondiale (1939-1945), la future ville naissante est toujours vivante et en plein développement. Vers 1952, le baby-boom fait que Montréal devient trop populeuse et que les résidents déménagent progressivement vers la banlieue.
Grâce à sa situation géographique avantageuse et très en demande, Charlemagne se développe rapidement. D’abord, plusieurs maisons unifamiliales sont construites par groupes sur le territoire jusqu’à la voie ferrée. Puis, dans les années 60 et 70, le territoire entre la voie ferrée et l’autoroute 40 se remplit également.
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Le développement domiciliaire des années 50 fat augmenter la population suffisamment pour demander le statut de Ville. Dès 1963, le conseil municipal soumet une requête au lieutenant-gouverneur, mais le projet traîne en longueur en raison de la politique gouvernementale de regroupements de municipalités.
Encore en 1968, le gouvernement parle de fusion avec les localités voisines soit Repentigny, Saint-Paul-l’Ermite, Lachenaie, etc. Mais les Charlemagnoises et Charlemagnois sont tenaces!
En décembre 1968, une nouvelle requête est envoyée et celle-ci est étudiée à fond par le gouvernement qui en conclut finalement que la nouvelle municipalité aura plus de latitude dans son développement grâce à une nouvelle charte.
Ainsi, le maire Jacques Laurin reçoit, vers la fin de 1969, le document officiel qui fait de Charlemagne une ville autonome. Grâce à ce nouveau statut, la ville pourra continuer de perfectionner ses infrastructures et ses services.
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Les années 70 voient naître le premier hôtel de ville dans l’ancien noviciat, la caserne de pompiers, le garage municipal, la piscine, le terrain de tennis et la bibliothèque. Le développement domiciliaire se poursuit avec la Place Yvon-Plourde dès 1976 sur le terrain de l’ancien moulin à scie, notamment. En 1979, un autre projet domiciliaire de 300 maisons se prépare à l’ouest de l’autoroute 40 et s’achève en 1981.
Charlemagne est aujourd’hui une petite ville dynamique et saine, toujours en quête du bonheur de ses quelques 6 000 habitants. Près de Montréal et des autoroutes, elle est la porte d’entrée de la belle région de Lanaudière. Les projets de fusions municipales des années 2000 ont sûrement ravivé le sentiment d’appartenance de ses habitants de longue date qui se sont battus une seconde fois pour conserver l’autonomie de leur chère municipalité. Charlemagne est certes une petite ville, mais ses citoyens n’en sont pas moins fiers et leurs rêves n’en sont pas moins grands…
Ce texte est tiré des documents suivants :
Comité des Fêtes du soixante-quinzième anniversaire de Charlemagne. — Charlemagne et son histoire. — Charlemagne : Le comité des Fêtes, 1986. – 505 p. — ISBN 2980071110. – p. 24 à 29
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En 2005, à l’aube de son centenaire, la Ville de Charlemagne souhaite créer un comité de jumelage qui aura comme objectif la promotion de liens d’amitié et l’organisation d’échanges d’ordre social, scolaire, culturel, touristique et économique pour ses citoyens et ceux de diverses municipalités à l’extérieur du pays.
Ainsi, dès 2006, un comité est en place et s’affaire au développement d’un nouveau pacte d’amitié avec la Ville de Prigonrieux, située en France. L’entente devient officielle le 22 juin 2007 lors d’une visite de la délégation française.
Prigonrieux est une petite ville française, située dans la région du Périgord. Ses habitants sont appelés Prigontins et Prigontines. La commune s’étend sur un territoire de 26,1 kilomètres carrés et compte un peu moins de 4 000 habitants.
Ensemble, les comités de chacune des deux villes ont développé des projets visant l’atteinte des objectifs présentés. D’abord, la Ville participe à un projet intermunicipal qui consiste en un échange étudiant lors de la période estivale. Ainsi, au mois de juin de chaque année, un étudiant charlemagnois âgé entre 18 et 25 ans quitte le Québec pour un séjour en France d’une durée de huit semaines. Il s’agit d’une opportunité unique lui permettant de vivre une immersion culturelle et une expérience de travail reliées au domaine du loisir. Par le fait même, la Ville accueille un étudiant prigontin qui s’intègre à l’équipe d’animation du camp de jour. Ce dernier réside dans la famille du charlemagnois parti en France et à l’inverse, notre jeune ambassadeur est reçu par la famille du jeune français.
Les étudiants intéressés à ce projet doivent obligatoirement envoyer leur curriculum vitae et compléter un formulaire d’emploi disponible en ligne. Pour informations sur les critères d’admission, modalités d’échanges ou autres, contactez-nous au 450 581-2541 poste 27.
D’autres projets sont en développement et le comité est toujours ouvert aux suggestions. Les personnes intéressées par le jumelage peuvent contacter les personnes responsables au 450 654-6901.
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L’histoire de la bibliothèque publique de Charlemagne commence en 1973 au moment où les écoles mettent sur pied la première « bibliothèque d’été », située dans un local provisoire et ciblant les jeunes d’âge scolaire comme clientèle. En 1974, il devient question d’un projet de bibliothèque municipale suite aux démarches des unités d’école. C’est en 1977 que la bibliothèque municipale naît officiellement dans un local situé à l’hôtel de ville. Elle est inaugurée le 1er mai 1978 par le maire Jacques Laurin, les conseillers municipaux, les représentants de la B.C.P. (Bibliothèque Central de Prêts) et les huit bénévoles qui y œuvrent.
Au printemps 1984, l’animation chez les enfants fait son apparition par l’entremise des heures du conte et des matinées enfantines.
En 1992, le service des loisirs se penche sur la construction d’une nouvelle bibliothèque, le local de 40 mètres carrés étant devenu trop petit pour les besoins réels. Au cours de cette même année et grâce à une subvention du ministère de la Culture et des Communications, la Ville de Charlemagne débute la construction d'une nouvelle bibliothèque d’une superficie de 425 mètres carrés. La Ville procède également à l’embauche d’une bibliothécaire et de deux techniciennes en documentation pour la préparation de la bibliothèque.
Ce nouveau lieu ouvre ses portes à la population le 1er avril 1993 avec 15 heures de service au public. En tout, pas moins de 18 bénévoles travaillent avec l’équipe d’employés pour assurer le service à la clientèle. En 1994, les services sont accessibles 25 heures par semaine. En 1996, la bibliothèque se modernise par l’implantation des systèmes informatiques. Cette transition permet de rajeunir la collection, de répondre plus adéquatement aux usagers et de susciter l’intérêt d’une nouvelle clientèle.
En 1997, la bibliothèque publique devient autonome et poursuit sa modernisation en ajoutant des postes informatiques, lesquels sont accessibles aux usagers pour la recherche ou la réalisation de travaux personnels.
Avec l’arrivée des années 2000, l’histoire est loin d’être terminée. Les heures d’ouverture s’élèvent maintenant à 36 heures par semaine. La bibliothèque reste constamment à l’affût des nouvelles avancées et continue de se développer. En ce sens, à l’été 2016, des travaux de rénovations sont réalisés. Ceux-ci permettent de renouveler la flotte informatique, de bonifier la collection papier de plus de 6 000 documents, en plus d’offrir aux usagers un espace convivial et bien à eux où tous les services sont mis en valeur.
Camille Laurin, né à Charlemagne le 6 mai 1922, est un psychiatre de renom et un homme politique québécois. Il a notamment été ministre dans le gouvernement de René Lévesque. Il est d’ailleurs connu comme « le père de la Charte de la langue française », la loi 101. En 1999, l’Office de la langue française a d’ailleurs renommé son Grand Prix : le Prix Camille-Laurin.
Ainsi, afin de commémorer sa vie et son œuvre, la Ville de Charlemagne a choisi de renommer la bibliothèque en son nom en octobre 2007.
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